Après la libération de Marawi, émotion de l’évêque de retour dans sa cathédrale dévastée

marawi.jpg

En juin 2017, la ville de Marawi aux Philippines, avait été le théâtre d’une violente et meurtrière incursion de militants djihadistes. Le siège de Marawi avait duré 5 mois, au cours desquels des chrétiens avaient été décapités et utilisés comme bouclier humain et des églises avaient été détruites.

Après de longs mois de violence, les forces militaires étaient parvenues à libérer la ville, mais aujourd’hui encore, elle demeure un champ de ruines. Le centre ville est toujours interdit au public. Le 11 janvier 2018, Marc Fromager de l’organisation Aide à l’Église en Détresse a accompagné l’évêque de Marawi lors de sa première visite au centre ville. La cathédrale qui avait été prise d’assaut le 23 mai dernier est complètement ravagée. À la vue de la dévastation, l’émotion de Monseigneur Edwin de la Peña était à son comble.

« En s’approchant de l’église, son cœur s’est brisé. Il s’est agenouillé en silence devant l’autel dévasté. »

La résidence de l’évêque a également été totalement détruite. Malgré son désarroi, la priorité de l’homme d’Église n’est pas de rebâtir l’édifice, mais de faire revenir la population chrétienne de la ville.

Partager cette video sur Facebook

La rédaction

Lire aussi sur ce sujet 

Philippines : Un écrivain musulman évite la décapitation à 64 chrétiens en les cachant dans sa maison

Philippines : Une centaine de chrétiens utilisée comme bouclier humain par les djihadistes

L’horreur continue à Marawi / Des corps décapités retrouvés dans les rues par l’armée


Articles récents >

Résumé des articles du 27 novembre 2024

outlined-grey clock icon

Les nouvelles récentes >