Après la lapidation de Deborah Samuel, une femme accusée de blasphème sauvée de la foule par la police au Nigeria
Interrogé par la presse, le chef de la police locale, Abdu Umar, a affirmé que cet incident est lié aux « tensions » provoquées par le meurtre jeudi dernier de Deborah Samuel Yakubu.
Jeudi, Deborah Samuel Yakubu, une étudiante chrétienne, a été lapidée à mort, puis brûlée, par des dizaines d’étudiants au Nigeria. Lundi, c’est une autre femme qui a été accusée de blasphème dans le nord du pays.
Trois habitants ont déclaré à l’Agence France Presse qu’environ 300 personnes se sont regroupées dans un quartier de la banlieue de Maiduguri, dans le nord-est du Nigeria, devant la maison d’une femme qu’ils accusent d’avoir tenu des propos offensant à l’égard du prophète Mahomet sur les réseaux sociaux.
La police a pu disperser la foule sans que la manifestation soit associée à des faits de violence. « La police n’a arrêté personne, et a dispersé les manifestants en tirant en l’air et en lançant des grenades lacrymogènes », a affirmé l’un des habitants, Abdulkarim Adam.
Une source sécuritaire parle de manifestants « turbulents mais non violents ». Interrogé par la presse, le chef de la police locale, Abdu Umar, a affirmé que cet incident est lié aux « tensions » provoquées par le meurtre jeudi dernier de Deborah Samuel Yakubu.
M.C. (Avec AFP)