Apprenons à nous confier en Dieu dans les grandes choses comme dans les petites choses

Il est naturel de se confier en Dieu et de chercher son conseil pour les décisions importantes, choix affectifs, défis financiers ou plans d’avenir. Et il y a tout un tas de petites choses que nous gérons seules.

Quelle différence cela ferait-il de les lui confier aussi  ?

Les émotions

Notre colère vis-à-vis d’une situation injuste, notre désarroi face à un malentendu dont nous ne maîtrisons pas les conséquences, nos angoisses, etc. : toutes sortes d’émotions nous déstabilisent. Désemparées, c’est souvent vers notre meilleure copine ou notre compagnon que nous nous tournons.

Et si notre premier réflexe était de nous adresser d’abord à Dieu  ? Lui parler longuement et avec nos mots, aussi crus soient-ils, de notre énervement, notre déception et nos impressions. Un dialogue avec lui, c’est prendre du recul et laisser son Esprit agir en ce cœur qu’il connaît bien.

Les dépenses

Dans les magasins, cela ne nous vient pas tellement à l’esprit. Ces petits plaisirs bien mérités que nous nous accordons, tout comme pour la liste de commissions hebdomadaires, nous n’y réfléchissons pas plus que ça.

Deux avantages à consulter Dieu dans les rayons : pour celles qui ont tendance aux achats impulsifs, cela permet de peser le pour et le contre et de rendre sa vraie valeur à l’achat. D’autre part, c’est aussi l’occasion de nous demander si aujourd’hui, il n’y aurait pas moyen de faire un cadeau à quelqu’un en particulier  ?

Le travail

Nous la connaissons bien, cette tendance à compartimenter notre vie. Une fois arrivées sur le lieu de travail ou dans nos activités quotidiennes, nous nous focalisons sur les tâches à accomplir. Nous suons, courons, prenons une pause, discutons, gérons, téléphonons.

Et si nous apprenions à vivre notre travail avec Dieu  ? Dans le concret, nous pouvons lui remettre le programme de la journée sur le chemin. Face aux défis, une courte prière suffit. Sa paix et sa sagesse peuvent faire une différence importante dans notre gestion des difficultés et dans la façon dont nous mettons à profit nos compétences.

Natacha Horton

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Article initialement publié en février 2022