L’auteure Anne-Dauphine Julliand, qui a perdu trois enfants, continue de témoigner de sa douleur mais également de la paix « de celle qui est consolée ». Elle sera ce soir à Aix-en-Provence pour parler de consolation.
Quinze ans après la mort de sa fille Thaïs, atteinte d’une grave maladie génétique et cinq ans après celle de sa seconde fille, Azylis, porteuse de la même maladie, Anne-Dauphine Julliand a perdu son fils ainé, Gaspard le 21 janvier dernier.
Elle a publié trois ouvrages qui révèlent les épreuves traversées par sa famille, « Deux petits pas sur le sable mouillé », « Une journée particulière » et plus récemment, « Consolation », sorti en 2020.
Ce récit lumineux, véritable guide sur le chemin du deuil, propose au fil de scènes vécues des clés précieuses pour aider à vivre avec la douleur. Un bel hommage à la consolation, qu’elle décrit comme un »délicat rapport à l’autre : s’approcher, toucher, parler ».
« J’ai perdu mes filles. Je le dis le cœur habité par deux sentiments que l’on croit souvent contraires : la douleur et la paix. La douleur de celle qui pleure. Et la paix de celle qui est consolée », écrit notamment l’auteure.
Malgré la perte récente de son fils, la fervente catholique continue de partager son témoignage et de parler de consolation. Elle sera à Aix-en-Provence ce jeudi 12 mai à 20h30 pour échanger sur ce thème lors d’une conférence-rencontre intitulée « Consoler, être consolé ».
Camille Westphal Perrier