« Américain de naissance, palestinien de sang » il rencontre Jésus en Israël

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« Quand tu goûtes à quelque chose de doux, et qu’ensuite tu contrastes avec quelque chose de si amer, ce qui est doux devient plus doux et ce qui est amer devient plus amer. Et c’est ce qui est arrivé avec cette prière. »

Hazeem Farraj se définit comme un « américain par la naissance, palestinien par le sang et chrétien par choix ». Il raconte à Road 2 Jesus comment, en voulant se rapprocher du dieu de l’Islam, il a trouvé Jésus. Il n’a que 12 ans lorsque son père décide de quitter les États-Unis pour aller vivre en Israël. Il part s’installer dans les quartiers arabes de Jérusalem.

« L’intention de mon père était d’amener ma famille entière en Israël, à Jérusalem, et de leur enseigner l’islam. »

Commence alors pour lui ce qu’il appellera « une quête d’identité ». Hazeem se dit profondément frustré : il avait parcouru la moitié du globe avec sa famille en quête d’un dieu qui ne lui répondait pas.

« Vous pouvez dire si Dieu est vivant par la façon dont il répond à vos prières.  [...] J’essayais de trouver l’islam et l’islam que je recherchais me choquait parce que je pensais trouver Dieu. Et Dieu n’y était pas. »

Dans sa « quête », ses voisins vont jouer un rôle prépondérant. Dans son immeuble vit une famille chrétienne. Le père, missionnaire, est quasiment aveugle. Hazeem est bouleversé par leur gentillesse, leur joie, leur amour.

« Nous voulons changer le monde, mais vraiment, parfois, tout ce que nous avons à faire c’est juste d’être gentil avec les gens. On peut changer la vie de quelqu’un en étant gentil. »

Un jour, Hazeem se rend chez eux et interpelle le père au sujet de sa maladie. Si Jésus était vivant, pourquoi ne le guérissait-il pas ? Alors le voisin lui a raconté pendant 4 heures combien Dieu l’avait béni, lui et sa famille.

« Ça a duré 4 heures. 4 heures pendant lesquelles il me racontait comment Dieu l’avait nourri quand il avait faim. Je veux dire, il avait des histoires. Jésus l’avait nourri quand il avait faim. Jésus les avait habillés quand ils étaient nus. Jésus les avait guéris quand ils étaient malades. Il a ouvert des chemins là où il n’y en avait pas. »

Hazeem ne voit alors que deux possibilités :

« Soit ils sont fous, soit Jésus existe. »

Ses voisins l’invitent alors à aller à l’église puis manger à Mc Donald’s. À ce moment-là, il n’y avait que 2 Mc Donald’s en Israël et Hazeem veut vraiment y aller. Il accepte et se rend à l’église sans le dire à sa famille. Il s’assoit et observe.

« Et là, tout d’un coup, ce n’était pas juste une famille, c’était un tas de gens heureux, qui levaient leurs mains, adoraient Dieu, chantaient pour quelqu’un qu’ils savaient vrai. »

Là, dans cette église, il est entre deux sentiments, partagé entre sa colère de voir ces « infidèles » et l’admiration. Il descend alors d’un étage, se tourne vers la Mecque et récite ses prières islamiques. Mais ces prières sont devenues « amères » pour lui.

« Quand tu goûtes à quelque chose de si doux, et qu’ensuite tu contrastes avec quelque chose de si amer, ce qui est doux devient plus doux et ce qui est amer devient plus amer. Et c’est ce qui est arrivé avec cette prière. »

Il s’adresse alors au dieu de l’Islam puis à Jésus :

« Qui que tu sois, que tu sois le dieu du Coran ou non, je sais, avec espoir, que tu vois cette lutte, parce que je la perds. J’essaye de faire ton travail, et ça ne marche pas. J’essaye de m’accrocher à l’Islam de toutes mes forces, voulant que ça soit vrai. Mais si tu es le Jésus dont ils parlent, celui en qui croient ces gens heureux, quelle que soit la vérité, je la trouverai. »

De retour dans l’église, sa colère a disparu. Le lendemain il retourne voir ses voisins. Il veut devenir chrétien mais quelque chose l’empêche de le dire. Au bout de 40 minutes, il arrive à enfin dire la phrase  qui va le rendre « vivant » : « Je veux devenir chrétien. » Puis il a prié pour la première fois au nom de Jésus.

« Je voulais sauter, hurler, crier. Et je ne voulais pas que les chrétiens croient que j’étais fou ! Et je ne savais pas que les chrétiens sautaient, hurlaient, criaient en louant Dieu. »

Hazeem partage désormais sa foi et s’est engagé dans un projet d’ouverture d’école. En choisissant Jésus, il a perdu sa famille, sa culture, ses amis. Mais il encourage chacun à faire ce hoix:

« Ce que je peux te promettre dans cette lutte, c’est que ce processus vaut la peine de se battre. Ça vaut la peine. »

M.C.


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