Samedi, les forces syriennes, appuyées par les forces russes, ont lancé l’assaut pour reprendre la ville d’Al-Qaryatayn.
Cette ville, chrétienne, avait été prise par l’Etat Islamique en août 2015. Un monastère vieux de 1500 ans avaient été détruits par les djihadistes avec un bulldozer. Le prêtre jésuite qui avait organisé sa rénovation avait été capturé et assassiné. Des centaines d’hommes avaient été enlevés. La ville est désormais sécurisée. Les unités de déminage sont en train de désamorcer les mines et autres pièges explosifs mis en place par l’EI.
L’un des derniers fiefs de l’Etat Islamique dans le centre du pays, Al-Qaryatayn est une ville stratégique. Elle est située à 85 kms d’Homs et à 120 kms de Palmyre. La prise d’Al-Qaryatayn permet de sécuriser la cité antique de Palmyre et d’empêcher le retour des djihadistes.
« Il ne restera à l’EI dans la province de Homs que le fief de Sokhné, à 70 kms au nord-est de Palmyre. », affirme Rami Abdel Rahmane, directeur de l’Observatoire Syrien des Droits de l’Homme.
Plusieurs raids ont été lancés contre des sièges d’Al-Nosra. D’après l’OSDH, « Abou Firas Al-Souri, son fils et au moins 20 djihadistes d’Al-Nosra, de Jound Al-Aqsa ainsi que des djihadistes ouzbeks, ont été tués dans des frappes sur des positions de la province d’Idleb. »
M.C.