La bonté et la patience, deux clés pour aimer son fils prodigue comme soi-même.
La parabole du fils prodigue. L’une des histoires les plus connues de Jésus. Un fils demande sa part d’héritage à son père, le dilapide en faisant la fête, puis se retrouve dans la misère et tente de s’en sortir en exerçant un métier peu enviable. Une étude menée dans divers endroits du monde a révélé un détail que la plupart des personnes issues de pays riche oublie : la famine.
C’est parce qu’il y a eu une famine dans le pays, que le fils a réfléchi à ses actes et est rentré chez lui. On doit l’accepter, notre enfant prodigue aura probablement besoin d’être dans un temps de famine, pour revenir à Dieu. Dans l’attente, nous devons développer deux caractères : la bonté et la patience.
Être plein de bonté
Pourtant, en se détournant de Dieu, notre enfant nous fait souffrir. C’est une souffrance réelle. Rappelez-vous, Jésus a pleuré sur Jérusalem. Paul aurait préféré être séparé de Dieu pour ses « frères et parents selon la chair ». Parfois, certains parents ont honte. Honte, parce qu’ils pensent à tort, qu’une famille est bénie parce qu’on a fait les bons choix. A contrario, si un de nos enfants est rebelle, alors, nous avons dû nous manquer ou faire quelque chose de honteux. C’est une erreur de penser comme ça. Un enfant prodigue a besoin de savoir que ses parents sont pleins de bonté. Comment retourner vers des parents qui ont honte de vous ? Peu importe ce qu’il fait, peu importe où il va, il doit savoir que le chemin vers ses parents est toujours ouvert. C’est la bonté de Dieu qui nous a poussés à la repentance.
Méprises-tu les richesses de sa bonté , de sa patience et de sa longanimité, ne reconnaissant pas que la bonté de Dieu te pousse à la repentance (Romains 2:4)
Rester patient
Dieu lui-même est patient avec nous. Le jour où nous sommes revenus à lui, nous ne sommes pas devenus parfaits. Non, Il nous façonne jour après jour. Dieu est infiniment doux, patient et bon. À nous de l’être aussi. Le retour de votre enfant prodigue sera très probablement fait de luttes, de combats, de retours en arrière et d’échecs. Mais ces étapes sont les nôtres aussi. Nous avons vécu les mêmes choses, et nous les vivons encore. Il n’est pas utile de ressasser le passé. Dieu ne se souvient plus de nos transgressions. Votre enfant vous a blessé ? Il vous a déçu ? Ne regardez pas le passé et tournez-vous vers ce que Dieu a prévu pour lui.
Votre enfant prodigue doit savoir que vous êtes là, que vous êtes plein de bonté et que vous attendez patiemment de pouvoir organiser une grande fête pour son retour à la maison !
La rédaction