À qui appartenez-vous ?

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Saviez-vous qu’après votre besoin de dormir, de manger et de vous sentir en sécurité, l’un de vos plus grands besoins est de faire partie d’un groupe, d’un projet, d’une aventure  ?

Dans un monde où règne l’individualisme et où, disent les statistiques, un Français sur dix est seul et un sur quatre risque de le devenir (source Fondation de France), cela laisse songeur. Face à ce constat, on peut se poser trois questions pour nous aider à circonscrire notre besoin d’appartenance.

Faire sa vie avec qui  ?

Avec qui a-t-on envie d’être liée ? On ne peut pas être un poisson solitaire qui navigue par-ci, par-là. On a besoin d’un ban qui nous accompagne. Notre cercle proche, les gens avec qui nous passons le plus de temps, nous nourrissent. Ils peuvent nous influencer en bien ou en mal. C’est pour cette raison que le premier des Psaumes invite à ne pas s’asseoir sur le banc des moqueurs. Que partageons-nous, quelles valeurs, quelles habitudes ? Choisir ses amitiés avec soin est important, tout comme les gens avec qui nous choisissons de « faire votre vie ».

A qui permettons-nous de se lier à nous  ?

Les statistiques ci-dessous le montrent : tous n’ont pas la possibilité de s’attacher à d’autres gens. La société propose toutes sortes d’alternatives, que nous commençons à bien connaître : le monde virtuel, avec ses apports et ses limites, des échappatoires qui deviennent des dépendances, des philosophies de vie, etc.

L’idée n’est pas de noircir le tableau une fois de plus, mais de prendre conscience d’une chose : nous avons autour de nous tout un tas de personnes dont le besoin d’appartenir est aussi fort que le nôtre : leur permettons-nous de se lier à nous  ? En prenons-nous soin  ? Il y a ma voisine que je pourrais inviter au groupe de jeunes mamans de mon Eglise par exemple, ou encore ma tante en maison de retraite qui languit de voir de la famille.

Où sont nos racines  ?

L’étymologie apporte un dernier éclairage étonnant sur la question de l’appartenance. Avant de signifier « faire partie de », « appartenir » veut dire « être lié par parenté » ! Encore plus qu’un besoin social, c’est un besoin de filiation dont il est question ici. Besoin de se savoir aimé inconditionnellement, de se sentir en sécurité. Où avons-nous donc nos racines les plus profondes ?

Appartenir, c’est être ancré, c’est avoir quelque chose auquel s’accrocher face aux flots tempétueux de la vie. Notre appartenance ultime, la meilleure terre où planter nos racines, c’est en Dieu.

La Bible le souligne : « Et vous n’avez point reçu un esprit de servitude, pour être encore dans la crainte ; mais vous avez reçu un Esprit d’adoption, par lequel nous crions : ‘Abba ! Père !' » (Rom. 8,15).

Et si nous choisissions aujourd’hui de planter nos racines en Dieu et de permettre aux autres de lier leurs racines aux nôtres ? Il y a toutes les chances qu’un beau jardin apparaisse.

N. Horton

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Article initialement publié en octobre 2021


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