Selon le site IraqiNews, des militants de l’Etat islamique ont brûlé vives trois femmes. Elles auraient refusé d’abattre des habitants après qu’ils aient tenté de fuir la région de Wadi Akab, contrôlée par Daech.
Selon des témoins, des civils en fuite ont été arrêtés par les combattants de Daech, qui les ont immédiatement condamnés à mort. Les militants ont ensuite exigé d’un groupe de femmes qu’elles exécutent la sentence. Face à leur refus, les 3 femmes ont été brûlées vives.
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L’horreur n’en est donc pas à son terme en Irak. Les populations souffrent toujours de la brutalité de Daech. Les militants perdent du terrain mais ils deviennent de plus en plus violents, instaurant un climat de terreur. De nombreux témoignages corroborés par les observateurs des Nations Unies, racontent les atrocités subies par les irakiens depuis 2014.
La plaine de Ninive a été libérée, le sud et l’est de Mossoul également, mais la reprise de la rive ouest de la ville, où se situe la majeure partie de la population, se révèle être la plus difficile à reprendre par les forces de la coalition.
Selon les Nations-Unies, “le pire est à venir”, car il y aurait 400 000 habitants prisonniers de la vieille ville de Mossoul.
Parmi eux, une maman et ses 3 enfants avaient été immolés par le feu en janvier dernier, après avoir tenté de fuir Mossoul. La maman, ses 3 filles, et son petit garçon de 9 mois ont tous été brûlés vifs après avoir été aspergés d’essence.
Pour Bruno Geddo, représentant du HCR en Irak, les gens sont désespérés et affamés :
“Au plus vous manquez de nourriture, au plus vous paniquez et vous souhaitez fuir… Nous entendons des histoires de personnes qui prennent la fuite le matin dans le brouillard, la nuit, ou pendant les appels à la prière, quand la vigilance est moindre aux points de contrôle de Daech.”
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H.L.