À Alep, les gens « vivent comme des fantômes » dans la ville assiégée...

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À Alep, il y a des morts, des blessés, des drames quotidiens... Et il y a des vivants, qui vivent « comme des fantômes » dans une ville assiégée.

« Je déteste la guerre, elle me fait peur... Je ne veux pas mourir, je veux grandir »
« Quand nous dormons, nous ne pouvons même pas étendre les bras, nous étalons les futons les uns contre les autres. Nous n’avons pas d’eau, 1 toilette pour 9 familles, il y a des vers, sangsues, de l’eau sous les lits et l’humidité ronge tout. »
« Notre rêve, c’est juste de rentrer chez nous... Je ne l’ai pas dit à mes enfants, mais notre maison a été détruite. »
« Je vis ici à Alep, avant avec ma famille, puis dans la rue et maintenant avec cette femme qui me garde avec elle à Ashrafié »
« C’est un jeu pour les snipers, ils visent les jambes surtout, l’enfant ne peut plus marcher, ils attendent que quelqu’un vienne le secourir, et tirent à nouveau, pour tuer cette fois. »

Prions

Avec l’aimable autorisation de Pierre Le Corf


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