Cinq religieuses dont une jeune volontaire allemande ont été violées dans la nuit de vendredi à samedi 1er avril, lors de l’attaque du couvent de Notre-Dame de la Salette à Antsahatanteraka, Madagascar.
Une sœur malgache, une volontaire allemande ainsi que trois stagiaires ont été victimes de violences sexuelles. L’homme d’entretien a quant à lui été grièvement blessé après avoir été roué de coups. Traumatisée, la jeune Allemande a regagné son pays. Les agresseurs ont également dérobé l’équivalent de 6000 euros, 4 téléphones, 3 ordinateurs et 1 tablette numérique.
Les forces de gendarmerie ont interpellé 26 personnes. 7 d’entre elles auraient été identifiées par les victimes. D’autres agresseurs seraient toujours en fuite.
Désiré Tsarahazana, président de la Conférence des évêques a dénoncé un acte abominable relevant d’une barbarie.
«Nous condamnons avec véhémence ce qui s’est passé. Il y a lieu d’interpeller le pouvoir étatique de telle sorte que des mesures plus rigoureuses soient prises face à l’ampleur effrayante des actes de banditisme dans toute l’île. La conférence des évêques encourage tous religieux et religieuses qui se sont dévoués à servir le pays à ne pas faillir à leur vocation.»
La commission Justice et Paix a qualifié de «crime contre l’humanité» l’attaque contre les religieuses.
La rédaction