"La plupart des victimes tuées lors de l'attaque sont des femmes, des enfants et des personnes âgées, car la plupart d'entre eux n'ont pas pu s'échapper."
Le 11 mai dernier, le village de Takalafiya, dans l'État de Nasarawa, au Nigeria, a été attaqué par des éleveurs peuls, selon les sources de Morning Star News. 43 personnes sont mortes, l'église a été détruite, des maisons ont été incendiées.
"L'un de nos pasteurs, le révérend Daniel Danbeki, et sa femme font partie des 43 chrétiens tués lors des attaques. Et ceci mit à part notre bâtiment de culte qui a été incendié et de nombreuses maisons détruites dans les deux communautés", explique le révérend Danladi Ndoh.
"La plupart des victimes tuées lors de l'attaque sont des femmes, des enfants et des personnes âgées, car la plupart d'entre eux n'ont pas pu s'échapper", témoigne Livinus Dandaura, un habitant de Takalafiya, "les terroristes musulmans armés et les bergers ont tiré au hasard sur tous ceux qu'ils ont aperçus lors de l'embuscade contre le village".
Pour les victimes qui ont pu être conduites dans un centre de soin, ce sont les problèmes financiers qui empêchent leur prise en charge, comme l'explique Isaac Dabu, qui a perdu 7 proches dans l'attaque du 11 mai.
"Ces victimes chrétiennes ont été laissées à la merci de Dieu, avec leurs factures médicales qui s'accumulent, sans personne pour compenser les factures. (...) Un consultant médical à l'hôpital m'a dit que rien ne pouvait être fait d'autre médicalement pour les blessés, car les responsables du gouvernement de l'État de Nasarawa n'ont fait aucun effort pour régler les factures médicales des victimes."
M.C.